Les sciences comportementales au service d'habitudes de lavage durables
Votre lessive peut avoir une empreinte carbone plus importante que vous ne le pensez. Le nettoyage d'une seule charge de linge peut entraîner des émissions de CO2 considérables, surtout si vous utilisez de l'eau chaude. 60 % de l'empreinte carbone de la blanchisserie est attribuée au cycle de lavage, principalement en raison du processus énergivore de chauffage de l'eau.
Bonne nouvelle : laver le linge dans une eau plus froide est un moyen simple et efficace de réduire les émissions. L'abaissement de la température de lavage de 60 °C à 30 °C peut réduire l'empreinte carbone de la lessive de 60 %. De plus, les formules de détergents récemment mises à jour donnent de bons résultats même à des températures plus basses, ce qui fait de la lessive à l'eau froide une solution gagnante à la fois pour les consommateurs et pour la planète.
References
- Un petit tour de main pour un grand effet : laver le linge plus froid protège le climat et permet d'économiser de l'argent. (s.d.). https://pgnewsroom.de/pressemeldungen/pressemitteilung-details/2022/Ein-kleiner-Dreh-mit-groer-Wirkung-Wsche-klter-zu-waschen-schtzt-das-Klima-und-spart-bares-Geld/default.aspx
- Procter & Gamble. (n.d.). Procter & Gamble Deutschland. https://de.pg.com/
- CSCP gGmbH. (2023, 25 juillet). CSCP gGmbH | Investing in a Good Life. https://www.cscp.org/
- Michie, S., Van Stralen, M. M., & West, R. (2011). La roue du changement de comportement : Une nouvelle méthode pour caractériser et concevoir des interventions de changement de comportement. Implementation Science, 6(1). https://doi.org/10.1186/1748-5908-6-42
About the Author
Rosa Strube
Rosa Strube est responsable des modes de vie durables au Centre de collaboration pour une consommation et une production durables (CSCP), un groupe de réflexion et d'action basé en Allemagne. Elle se passionne pour la conception, la mise en œuvre et l'évaluation d'interventions visant à modifier les comportements afin d'aider à résoudre différents problèmes de durabilité liés aux activités quotidiennes de l'homme. Elle croit fermement à la nécessité pour les différents acteurs de la société civile, de l'industrie et de la science de travailler ensemble pour tester et généraliser les solutions afin de soutenir la transition vers le développement durable. Rosa est titulaire d'une maîtrise en sciences de la London School of Economics and Political Science et d'une maîtrise de l'université de Bonn, en Allemagne.