Donner aux gens les outils pour s'encourager eux-mêmes
Avant-propos
Au TDL, notre rôle est de traduire la science. Cet article fait partie d'une série sur la recherche de pointe qui a le potentiel de créer un impact social positif. Bien que la recherche soit intrinsèquement spécifique, nous pensons que les idées tirées de chaque article de cette série sont pertinentes pour les praticiens des sciences du comportement dans de nombreux domaines différents. Au TDL, nous sommes toujours à la recherche de moyens de traduire la science en impact. Si vous souhaitez discuter avec nous d'une éventuelle collaboration, n'hésitez pas à nous contacter.
Introduction
Le Decision Lab est une société de recherche appliquée à vocation sociale qui vise à démocratiser la science du comportement. Nous aspirons à partager ces connaissances essentielles avec un large public, dans l'espoir d'atteindre les oreilles des décideurs critiques. C'est dans cette optique que nous avons pris contact avec Samuli afin de faire connaître son important travail à un public plus large. Trop souvent, la recherche n'atteint pas naturellement les personnes qui ont le plus besoin de ses connaissances. Cet article fait partie d'une série qui vise à combler ce fossé.
Depuis que Cass Sunstein et Richard Thaler ont introduit l'idée de "pousser" les citoyens à prendre des décisions dans leur propre intérêt, le concept est controversé. Est-il éthique de décider de la façon dont les gens vont penser ? Quelqu'un est-il en mesure de faire ces choix pour quelqu'un d'autre ? Samuli Reijula est conscient de ces préoccupations. Samuli et son collègue, Ralph Hertwig, directeur du Centre pour la rationalité adaptative et de l'Institut Max Planck pour le développement humain, ont proposé de nouvelles idées pour surmonter certains de ces défis. Remettre les choix entre les mains des décideurs individuels est en effet un objectif admirable.
Une version complète de certains travaux de Samuli est disponible ici :
- Paysages argumentatifs : les fonctions des modèles dans l'épistémologie sociale
- Coup de pouce, coup de pouce ou conception ? Limites de la politique comportementale dans le cadre de l'interaction sociale.
- Les informations sociales peuvent nuire aux performances individuelles dans les tâches d'exploration-exploitation
About the Authors
Samuli Reijula
Samuli Reijula est maître de conférences en philosophie théorique à l'université d'Helsinki. Il est affilié au TINT, le Centre de philosophie des sciences sociales. Il travaille actuellement sur des projets liés à l'épistémologie institutionnelle et à la politique fondée sur des données probantes. L'épistémologie institutionnelle se réfère aux conditions qui donnent lieu à une recherche scientifique fructueuse. Ses travaux sur les politiques fondées sur des données probantes portent sur le lien entre les sciences du comportement et les politiques, et plus particulièrement sur la manière dont nos connaissances scientifiques sont intégrées dans les systèmes mis en œuvre.
Nathan Collett
Nathan Collett étudie la prise de décision et la philosophie à l'Université McGill. Les expériences qui influencent son esprit interdisciplinaire comprennent une bourse de recherche au sein du Groupe de recherche sur les études constitutionnelles, des recherches à l'Institut neurologique de Montréal, un programme d'architecture à l'Université Harvard, une fascination pour la physique moderne et plusieurs années en tant que directeur technique, coordinateur de programme et conseiller dans un camp d'été géré par des jeunes sur l'île de Gabriola. Un prochain projet universitaire portera sur les conséquences politiques et philosophiques des nouvelles découvertes dans le domaine des sciences du comportement. Il a grandi en Colombie-Britannique, passant à peu près autant de temps à lire qu'à explorer le plein air, ce qui lui a permis d'acquérir une appréciation durable de la nature. Il privilégie la créativité, l'inclusion, la durabilité et l'intégrité dans tous ses travaux.